Bonjour les gens !
La saison d'été se termine à la Talbatière
Les courges - Potimarron red cury, butternut, jack be little, sweet dumping patidou commencent à rejoindre le sous sol. Un endroit bien aéré et une température supérieure à 15° devraient leur permettre de se conserver et de nous régaler une bonne partie de l'hiver.
Les pommes de terre ont toutes été récoltées et les plus saines ont pris le même chemin que les courges, mais ont bifurqué vers la cave, à l'abri de la lumière...
Je ne résiste pas à partager avec vous le tube de l'été à la Talbatière, qui rappelle une règle essentielle, les pommes de terre ça n'aime pas la lumière !
Comme je vous l'avais dit dans un précédent article, les ravageurs ont frappé fort au niveau des pommes de terre. Nous avons consommé durant l'été ce qui était invendable, mais parfaitement comestible et pour éviter de perdre ce qui restait de la récolte, mais qui était également attaqué, nous avons fait des bocaux :
Pour ceux que ça intéresse :
"2 kg de pommes de terre
1,5 litre d'eau
30 g. de sel
3 bocaux de 1 litre
3 caoutchouc
Préparation :
Eplucher les pommes de terre.
Laver les pommes de terre.
Laver les bocaux à l'eau savonneuse.
Remplir les bocaux de pommes de terre entières.
Porter à ébullition l'eau avec le sel.
A ébullition, verser l'eau sur les pommes de terre jusqu'en haut en laissant bien 2 cm sans eau.
Mettre les caoutchoucs et fermer les bocaux.
Procéder à la stérilisation de bocaux pendant 1 h 30 dans une eau à 100 °C en immergeant complètement les bocaux.
Laisser refroidir une nuit les bocaux.
Vérifier qu'ils ont bien pris en essayant d'ouvrir le bocal (le caoutchouc doit rester en place sans pouvoir ouvrir le bocal).
Ranger les bocaux jusqu'à leur utilisation."
Source : la maison Joséphine
Les tomates quant à elles ont été finalement peu sujettes aux maladies et ravageurs, quel bonheur. Elles ont été de tous les repas cet été et ont régalé les clients, la famille et les amis de passage. Les dernières récoltes vont également rejoindre les étagères sous forme de bocaux :
Pour ceux que ça intéresse :
"Ingrédients :
2 kg de tomates
environ
1,5 litre d'eau
30 g. de sel
3 bocaux de 1 litre
3 caoutchouc
Préparation :
Laver les tomates.
Piquer les tomates
avec une aiguille.
Laver les bocaux.
Remplir les bocaux
de tomates entières.
Porter à ébullition
l'eau avec le sel.
A ébullition,
verser l'eau sur les tomates jusqu'en haut en laissant bien 2 cm sans
eau.
Mettre les
caoutchoucs et fermer les bocaux.
Procéder à la
stérilisation de bocaux pendant 1 h 30 dans une eau à 100 °C en
immergeant complètement les bocaux.
Laisser refroidir
une nuit les bocaux.
Vérifier qu'ils ont
bien pris en essayant d'ouvrir le bocal (le caoutchouc doit rester en
place sans pouvoir ouvrir le bocal).
Ranger les bocaux
jusqu'à leur utilisation."
Source : la maison JoséphineCertaines d'entre elles vont me fournir les graines de l'année prochaine. pour ce faire :
"A la récolte, on étale les fruits et on les laisse achever de mûrir. une fois qu'ils sont très mûrs, on les ouvres et on vers e les graines avec le jus er la pulpe dans un bol ou un saladier à température ambiante, recouvert d'une gaze pour empêcher toute contamination par des insectes. Au bout de deux ou trois jours, une pellicule blanche se forme à la surface. Lorsqu'elle s'épaissit et couvre tout le bol, on l'enlève délicatement en détachant les graines qui y sont collées. On lave rapidement àa l'eau chaude la pulpe décomposée et les graines, à travers une passoire fine. la pulpe doit passer à travers les mailles et il ne doit rester que les graines. On les plonge alors dans l'eau - les bonnes graines tombent au fond, les déchets et les mauvaises graines surnagent. Après avoir égoutté les bonnes graines, on les éponge soigneusement avec du papier absorbant, puis on les mets à sécher sur une assiette en les "émiettant" de temps en temps, pour sépare celles qui sont collées. Un fois qu'elles sont bien sèche, on les stocke enroulées de papier absorbant dans une enveloppe étiquetée"
Source : le plaisir de faire ses graines
J'ai testé et ça fonctionne très bien. C'est parce qu'elle sont bio que vous pouvez reproduire à l'infini vos propres semences. Vous ne pourrez pas éviter, à moins d'appliquer des règles strictes, certaines hybridations dues à la fécondation des pollinisateurs, mais vous conserverez des fruits goûteux... ce qui n'est pas le cas avec les semences non bio qui se dégradent au fil des ans.
Les haricots grains, qui n'ont pas donné grand chose cette année, et le reste des haricots fins sont déjà au séchage pour le printemps prochain.
A très bientôt !