mercredi 12 décembre 2018

Fermeture de la parenthèse

Et oui, c'est fini, il est  temps de passer à autre chose...

Je pensais que je pourrai maintenir mon activité maraîchère à temps partiel, mais l'administration en a décidé autrement... je vous explique :

J'étais jusqu'ici inscrit comme demandeur d'emploi, mais en catégorie 5. Pôle emploi versait mes allocations chômage, mais ne me considérait pas comme quelqu'un cherchant un emploi, simplement comme un créateur d'entreprise.

J'ai repris un emploi et l'ai déclaré à pôle emploi, qui m'a donc radié de la catégorie 5 pour me remettre en catégorie 1 (chercheur d'emploi disponible immédiatement), me permettant ainsi de continuer à percevoir le résiduel des mes allocations dont je ne peux me passer aujourd'hui ...

MAIS !

Pour ce faire je dois présenter une attestation de radiation de la MSA, qui elle même ne peut produire ce document qu'à partir du moment ou le Centre des formalités des entreprise de la chambre d'agriculture a enregistré ma cessation d'activité.

Si tout le monde a bien suivi, la Talbatière vit ses dernières heures. Je ferme donc ma parenthèse maraîchère. 

Suis je triste ? non, sincèrement non, j'ai parcouru le chemin, j'ai beaucoup appris, et je reste jardinier avec un outil de production parfaitement opérationnel. 

Si je veux vendre le surplus de mes légumes en tant que particulier, mon jardin devra faire moins de 500 m2 (la serre en fait 120), me reste donc 380 m2 à planter, c'est un peu moins que ce que j'avais prévu, mais si je les mène bien, ces 500 m2 peuvent être productif... vive la permaculture !

le reste de mon terrain, n'est pas un jardin, mais un parcours herbeux planté d'arbre fruitiers et d'aromatiques... ;-)

Exit la Talbatière, Les jardins de la Talbatière, notre association, continue son petit bonhomme de chemin.

et puis qui sait, une parenthèse, ça peut s'ouvrir à nouveau :-)

A très vite !

lundi 19 novembre 2018

Nous y étions...

Non pas au rassemblement des gilets jaunes, mais à la "Faites de la Récup" à Anais, juste à côté d’Angoulême




Une journée très intéressante que nous avons débuté autour d'un atelier, appelé "le nez dans la poubelle" :

Les animateurs ont ramassé au hasard, dans le village, des poubelles d'une cinquantaine de litres. Elles sont ensuite décortiquées par l'équipe de bénévoles, et le technicien au micro informe les spectateurs sur les bonnes pratiques de tri.


ce qu'on y apprend entre autre :

- n'écrasez as trop vos bouteilles quand vous les jetez dans votre poubelle jaune, elle sont triées grâce à un crible balistique. le contenu du sac est projeté sur un tapis, les corps plats (journaux par exemple) ne rebondissent pas, tandis que les bouteilles rebondissent et sont happées pour être recyclées.

- tout ce qui va dans votre sac jaune, n'est pas recyclé, c'est à dire réutilisé pour fabriquer autre chose, mais peut être valorisé énergétiquement, c'est à dire brûlé, pour fabriquer de l'énergie (vaisselle en plastique entre autre)

- si votre super marché vous vend de la vaisselle à usage unique, ça ne veut pas dire que votre centre de tri est équipé pour trier, recycler ou valoriser ces déchets... ça reste des déchets qui peuvent être évités en utilisant la vaisselle classique.

- Si sur la plupart des brochures, on vous dit de ne pas mettre de poisson et de viande dans vos composteurs, ça n'est pas parce que ça ne se composte pas, mais c'est tout simplement pour éviter les nuisances de voisinage du aux odeurs de décomposition. quand vous avez un jardin suffisamment spacieux, pas de souci.

(...)

Quoiqu'il en soit, on s'aperçoit à la fin de l'exercice qu'on a encore du chemin à faire.

L'image qui suit est destinée à vous donner une idée de ce qu'il reste d'un sac noir de 50 l, suite à un tri judicieux et qui doit effectivement aller dans ce sac. 


Tout ce qui ne va pas dans le sac noir, va dans le sac jaune , au composteur, en déchetterie ou encore est tout simplement consommé.
Quand on n'a pas de jardin, ça peut être plus compliqué... pas de panique, voici deux petites vidéo qui vous montre comment fabriquer et utiliser un lombricomposteur

lombri composteur - lombricomposteur bis


Un petit tour par le "repair'café", nous a permis de réparer gratuitement notre grille pain, un électro aimant encrassé, une mauvaise connection sur des languettes de cuivre et c'est reparti pour un tour. il y en a surement un près de chez vous :

Une carte peut être pas exhaustive


Plus tard dans l'après midi, on a pu admirer le défilé organisé par Terre des Hommes. Cette ONG collecte auprès des particuliers, des vêtements, des meubles de la vaisselle... destinés à être revendu au profit d'actions à l'international.
le "seconde main" c'est particulièrement intéressant pour vêtir les enfants en bas âge, les vêtements  sont très peu portés et son quasiment neuf.

Ce jour la, l'association organisait un atelier destiné à fabriquer des colliers à base de vieux tea shirt... bluffant !





A très vite !!

dimanche 11 novembre 2018

Et ça continue....

Bonjour Tout le monde !

un petit article, après un mois de reprise d'activité salariée !

Que du bonheur, travailler sur un chantier d'insertion, c'est tellement varié et empli de sens, qu'on a pas le temps de s'ennuyer... je parle pas de Cultura pour Géraldine, le rythme de la grande distribution ne laisse pas place au farniente, heureusement le contact client et les remerciements tout en sourires compensent la fatigue.

On enchaîne les kilomètres et c'est un vrai budget, on grille une essence toujours trop chère... j'en profite ici pour relayer un écrit que j'avais attrapé sur Facebook et que je trouve plein de bon sens :


Je pense que le consommateur a le pouvoir, quoiqu'on en dise, c'est en modifiant nos comportements que nous pouvons modifier notre société. Voyez le développement du Bio, pour que des Leclerc et consorts ouvrent des supermarchés du bio, c'est qu'ils sentent que le vent tourne. ça ne veut pas dire que chez eux la qualité sera au rendez-vous (qualité pensée en terme d'éthique environnementale et non pas en tant qu'absence d'intrants chimiques), mais c'est qu'une certaine forme de pression s’exerce sur les façons de produire... Relocaliser une partie de notre économie vivrière, c'est à mon sens la clé de la résilience.

Ici, à la Talbatière, on commence doucement à préparer la prochaine saison. j'ai du me résoudre à arracher les pieds de tomates sous la serre, pour pouvoir y mettre quelques cultures d'hiver. j'ai saoulé les enfants avec les "dernières tomates", mais ce coup ci, ce sont bien les dernières ... pour une mi novembre, c'est plutôt pas mal :-)



On va tester la confiture, les beignets et les sauces de tomates vertes ainsi qu'une variante au vinaigre





on vous racontera... ou vous viendrez goûter :-)

L'ail récolté à la fin du printemps va me fournir les semences pour la nouvelle saison. Comme il n'y a pas d'hybridation, je pense que je pourrai la vendre en biocoop à la saison, mais quid des autres cultures et notamment des graines de tomates, faites maison, et qui n'ont pas manqué de s'hybrider naturellement. 





Je vais me rapprocher de mon inspecteur bio et vous teindrait au courant.


Grâce à la participation des enfants, la serre est complètement débarrassée, je vais brasser la terre et intégrer le reste du BRF pour la nourrir en profondeur, mais pour éviter la fameuse "faim d'azote", je vais devoir intégrer un engrais azoté bio.
Je pense pouvoir y faire malgré tout quelques salades d'hiver, radis, navet et mâche pour la famille et les amis, en attendant le printemps.






Cette après midi a été plutôt bien remplie, on avait commencé avec la "corvée de bois":



On a reporté la cueillette de pommes et la fabrication d'une mangeoire pour les oiseaux... soit dit en passant, les mésanges d'habitude si nombreuses en toute saison se font rares cette année... pensez aux nichoirs et au mangeoires pour leur donner un coup de main cet hiver !

A suivre

Bises les gens !



samedi 6 octobre 2018

Reprise du salariat

Bonjour à tous,

un petit article très rapide pour vous informer que Géraldine et moi même avons repris une activité salariée ces derniers jours et pour quelques mois.

Je retranscris ce que j'ai écris sur facebook :

"Petite info générale...Géraldine et moi avons retrouvé du boulot. j'ai intégré un chantier d'insertion il y a 2 jours, comme accompagnateur socio professionnel et coordinateur (CDD de remplacement) et Géraldine commence des demain chez Cultura à Angoulême pour 4 mois.... ça nous permet de re mettre le pied à l'étrier, d'ancrer notre expérience professionnelle localement, tout en conservant notre idée initiale, puisque l'association de la Talbatière prévoit dans ses statuts de faire de l'insertion autour du maraîchage, et que Géraldine reste dans le domaine des beaux arts... en résumé, on s'accroche comme des moules à notre rocher ."

j'ai réalisé mes premiers entretiens, partagé le travail, pris un premier repas, avec des personnes qu'on dit éloignées de l'emploi et qui pourtant sur les chantiers déploient de l'énergie et de une vraie volonté... les repères et les réflexes sont revenus vitesse grand V.... la plaisir avec !

Géraldine a quant à elle pris le taureau par les cornes et encaisse 2 heures de trajet chaque jour pour pouvoir "mettre de la viande sur la table"... j'ai une femme formidable !

Seul regret, avoir du mettre fin aux ateliers que Géraldine avait mis en place à la maison, 4 élèves en moins d'un mois, ça laissait présager un succès à venir...

Pour l'instant on va se concentrer sur notre résilience économique, mais on ne lâche rien!

A très vite !

mercredi 19 septembre 2018

Journée du patrimoine

Petite balade en famille à la découverte des environs, en cette journée du patrimoine :

 Neuvicq le château :












L'intérieur ne vaut pas l'extérieur, mais c'est bien souvent le cas des chateaux qui ont été habités sur le tard


Les charpentes sont assez impressionnantes


Matha :

voici ce qui reste du chateau de l'époque, une simple tour, mais donne une idée de ce que devait être le bâtiment d'origine.




un petit coup d'oeil au reste d'une des églises romanes, St Pierre de Marestay


une fresque quasiment effacée


des chapiteaux tous plus étonnants les uns que les autres :


jeudi 30 août 2018

Conserves et semences

Bonjour les gens !

La saison d'été se termine à la Talbatière

Les courges  - Potimarron red cury, butternut, jack be little, sweet dumping patidou commencent à rejoindre le sous sol. Un endroit bien aéré et une température supérieure à 15° devraient leur permettre de se conserver et de nous régaler une bonne partie de l'hiver. 



Les pommes de terre ont toutes été récoltées et les plus saines ont pris le même chemin que les courges, mais ont bifurqué vers la cave, à l'abri de la lumière... 



Je ne résiste pas à  partager avec vous le tube de l'été à la Talbatière, qui rappelle une règle essentielle, les pommes de terre ça n'aime pas la lumière !



Comme je vous l'avais dit dans un précédent article, les ravageurs ont frappé fort au niveau des pommes de terre. Nous avons consommé durant l'été ce qui était invendable, mais parfaitement comestible et pour éviter de perdre ce qui restait de la récolte, mais qui était également attaqué, nous avons fait des bocaux :



Pour ceux que ça intéresse :

"2 kg de pommes de terre
1,5 litre d'eau
30 g. de sel
3 bocaux de 1 litre
3 caoutchouc

Préparation :
Eplucher les pommes de terre.
Laver les pommes de terre.
Laver les bocaux à l'eau savonneuse.
Remplir les bocaux de pommes de terre entières.
Porter à ébullition l'eau avec le sel.
A ébullition, verser l'eau sur les pommes de terre jusqu'en haut en laissant bien 2 cm sans eau.
Mettre les caoutchoucs et fermer les bocaux.
Procéder à la stérilisation de bocaux pendant 1 h 30 dans une eau à 100 °C en immergeant complètement les bocaux.
Laisser refroidir une nuit les bocaux.
Vérifier qu'ils ont bien pris en essayant d'ouvrir le bocal (le caoutchouc doit rester en place sans pouvoir ouvrir le bocal).

Ranger les bocaux jusqu'à leur utilisation."
Source : la maison Joséphine


Les tomates quant à elles ont été finalement peu sujettes aux maladies et ravageurs, quel bonheur. Elles ont été de tous les repas cet été et ont régalé les clients, la famille et les amis de passage. Les dernières récoltes vont également rejoindre les étagères sous forme de bocaux :



Pour ceux que ça intéresse :

"Ingrédients :

2 kg de tomates environ
1,5 litre d'eau
30 g. de sel
3 bocaux de 1 litre
3 caoutchouc

Préparation :

Laver les tomates.
Piquer les tomates avec une aiguille.
Laver les bocaux.
Remplir les bocaux de tomates entières.
Porter à ébullition l'eau avec le sel.
A ébullition, verser l'eau sur les tomates jusqu'en haut en laissant bien 2 cm sans eau.
Mettre les caoutchoucs et fermer les bocaux.
Procéder à la stérilisation de bocaux pendant 1 h 30 dans une eau à 100 °C en immergeant complètement les bocaux.
Laisser refroidir une nuit les bocaux.
Vérifier qu'ils ont bien pris en essayant d'ouvrir le bocal (le caoutchouc doit rester en place sans pouvoir ouvrir le bocal).

Ranger les bocaux jusqu'à leur utilisation."
Source : la maison Joséphine

Certaines d'entre elles vont me fournir les graines de l'année prochaine. pour ce faire :



"A la récolte, on étale les fruits et on les laisse achever de mûrir. une fois qu'ils sont très mûrs, on les ouvres et on vers e les graines avec le jus er la pulpe dans un bol ou un saladier à température ambiante, recouvert d'une gaze pour empêcher toute contamination par des insectes. Au bout de deux ou trois jours, une pellicule blanche se forme à la surface. Lorsqu'elle s'épaissit et couvre tout le bol, on l'enlève délicatement en détachant les graines qui y sont collées. On lave rapidement àa l'eau chaude la pulpe décomposée et les graines, à travers une passoire fine. la pulpe doit passer à travers les mailles et il ne doit rester que les graines. On les plonge alors dans l'eau - les bonnes graines tombent au fond, les déchets et les mauvaises graines surnagent. Après avoir égoutté les bonnes graines, on les éponge soigneusement avec du papier absorbant, puis on les mets à sécher sur une assiette en les "émiettant" de temps en temps, pour sépare celles qui sont collées. Un fois qu'elles sont bien sèche, on les stocke enroulées de papier absorbant dans une enveloppe étiquetée"
Source : le plaisir de faire ses graines

J'ai testé et ça fonctionne très bien. C'est parce qu'elle sont bio que vous pouvez reproduire à l'infini vos propres semences. Vous ne pourrez pas éviter, à moins d'appliquer des règles strictes, certaines hybridations dues à la fécondation des pollinisateurs, mais vous conserverez des fruits goûteux... ce qui n'est pas le cas avec les semences non bio qui se dégradent au fil des ans.

Les haricots grains, qui n'ont pas donné grand chose cette année, et le reste des haricots fins sont déjà au séchage pour le printemps prochain.


A très bientôt !

dimanche 12 août 2018

C'est l'heure du bilan

Voilà maintenant plus d'un an que nous sommes installé à la Talbatière. Un an c'est long et court à la fois. C'est long quand on fait la somme des efforts et court quand il s'agit de faire un bilan.

un petit tour en drone pour se re/mettre le site en tête (merci Jérémy)



Si on ne prend pas le soin de prendre du recul, il arrive qu'on s'égare et que tout retour en arrière soit difficile, voire impossible. Quand j'ai commencé mon activité, je m'étais mis en tête de devoir absolument faire le point après une année... c'est l'heure du bilan... je vous livre mes éléments de réflexion :

1- Une terre très caillouteuse et calcaire :

-> un terrain drainant. Malgré la présence d'argile dans la terre, les cailloux présents sur le site agissent comme autant de faille dans le sol et permettent un écoulement très rapide de l'eau. si cela s'est avéré un point positif pendant les inondations du printemps, il s'avère être un vrai handicap par temps de sécheresse, nécessitant un arrosage très important.

-> une incapacité pour certaines plantes à trouver les ressources nécessaires à leur croissance, la calcaire étant très actif et bloquant les échanges au niveau racinaire, malgré des ressources présentes.

-> une difficulté accrue pour le désherbage, empêchant le travail avec la bineuse, qui fait des bonds de cabri sur chaque pierre,et rendant le travail avec outil manuel plus que pénible....seule solution l'arrachage à la main le plus souvent à genoux. désherber, entre Juin et août, c'est 50 % du temps.



2 - un système d'arrosage fait maison et une pompe (qui vient de me lâcher) qui ne suffit pas à arroser plusieurs parcelles en même temps, nécessitant une durée d'arrosage accrue sur la journée et des allers et retour incessants. C'est un vrai budget que je n'avais pas suffisamment anticipé.



3 - Un outillage modeste nécessitant un travail physique plus important. Même si j'estime bénéficier d'une bonne condition physique, certaines tâches peuvent être fatigantes surtout sous le climat qui est le notre en Charente Maritime.

4- une surface "cultivable" réduite qui passe, au regard de des contraintes décrites ci dessus, de 4000 m2 potentiels à à peine 1000 m2 exploités.


Par rapport aux parcelles initialement prévues; seulement C1, C2 et C3 sont moins pierreuses que le reste des parcelles et sont "facilement" exploitables. Le reste de la surface a été rendu à la prairie, à l'exception du tunnel.

5- une absence de revenus suffisants :

Mes allocations chômage prennent fin courant octobre et le revenu  de mes quelques ventes n'est pas suffisant pour subvenir à nos besoins, ce qui réduit mon temps d'expérimentation à quelques mois, là ou il me faudrait quelques années avant de devenir un vrai professionnel. Si les français avaient voté différemment, le revenu universel aurait permis à moi comme à d'autres de maintenir des activités agricoles peu rémunératrices,mais tellement utiles.

6 - une capacité d'investissement égale à zéro rendant la diversification des activités (abeilles, poules pondeuses) impossible et une incertitude totale quant au retour sur investissement si je devais passer par un emprunt. Pendant quelques semaines, je me suis dit que je lancerai un financement participatif pour investir dans l'installation de poules pondeuses et de de quelques ruches , mais le retour sur investissement est tellement impossible à évaluer que je préfère renoncer.

(merci à Pierre et à sa famille de nous avoir fait découvrir ce monde merveilleux, qu'est l'apiculture)



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Terrain inapproprié, manque d'outillage, manque de compétences suffisantes...voilà un funeste triptyque... On peut y ajouter un année climatique particulière, des ravageurs particulièrement présents quand on travaille une ancienne prairie... c'est pas d'ma faute m'sieur le juge :-)

Au regard de ces différents éléments, comme certains d'entre vous le savent déjà, j'ai décidé de ne pas poursuivre mon activité de maraîchage, en tout cas à titre professionnel. J'ai commencé depuis quelques semaines une recherche d'emploi accompagné par le groupe Ingeus et l'Apec qui m'aident à  optimiser mes recherches. Je dois bien avouer qu'après plus de 20 ans, c'est assez difficile de s'y remettre. 

Mais le moral est bon et je suis satisfait !

- Satisfait d'avoir osé, d'être allé au bout de mon idée en ayant eu le courage de me lancer dans l'inconnu et d'avoir appris les rudiments d'un nouveau métier.

- Satisfait d'avoir atteint un de mes objectifs, à savoir me doter d'un outillage et de terres capables de nourrir ma famille. Depuis le mois de juin, j'ai eu le plaisir de nourrir plusieurs familles avec des légumes de qualité, c'est une fierté.
Pour 4 ou un peu plus, ça ne posera pas trop de souci... la serre insuffisante pour une production professionnelle, sera plus que suffisante pour la famille.
Je remanierai cet hiver l'ensemble des parcelles et me concentrerai sur les 1000 m2 disponibles en approfondissant les techniques permacoles.

- Satisfait d'avoir mis en place un outil de production, aussi humble soit-il, sans faire appel à l'emprunt. (même si certains m'ont donné de sérieux coups de pouce - merci les parents).

Si la Talbatière, en tant qu'exploitation agricole, a vécu, l'association de la Talbatière perdure grâce à Géraldine et ses ateliers. Nous imaginons la développer petit à petit, au fil du temps.. qui vivra, verra ! 

Quelque soit mon futur métier, je reste jardinier et j'aurai ben 1 ou 2 légumes à vous donner ou à troquer.

A suivre !



vendredi 13 juillet 2018

Dégradations à la Talbatière

Nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir notre serre abîmée par je ne sais quel vandale.

Les piquets de soutien d'une des portes ont été arrachés pour être plantés dans la bâche, de chaque côté de la serre.







Pourquoi ? mystère ! La gendarmerie présente ce matin, lançait l'hypothèse d'une jalousie professionnelle, d'un conflit de voisinage... nos voisins sont adorables et je ne crois pas à la jalousie, on est bien trop petit. Je n'ai pas déposé de plainte, juste une main courante, les éléments nécessaires à l'ouverture d'une enquête sont quasi inexistants et les dégâts sont limités. Nos forces de l'ordre ont bien d'autres chats à fouetter, mais au moins ils sont prévenus.

Quoiqu'il en soit, ces voyous n'ont réussi qu'une chose... me mettre en colère.

J'ai donc renforcé mon dispositif de sécurité, dont je ne parlerai pas pour des raisons évidentes. Mon passage en gendarmerie, mon expérience en self défense et mes différentes pratiques martiales m'ont enseigné quelques petites astuces qui pourraient s'avérer temporairement handicapantes, voire franchement douloureuses en cas de récidive.

A bon entendeur ! salut !

dimanche 8 juillet 2018

la fabrique des prix à la Talbatière


L'été bat son plein à la Talbatière et les quantités commencent à être au rendez-vous...pas toujours les clients... mais on a bien le droit de prendre des vacances bien méritées.

Qu'à cela ne tienne, le congélateur et les bocaux sont prêts à accueillir les surplus de tomates , de haricots, de poivrons et peut être avec un peu de chance d'aubergines. Ils nous régaleront l'hiver venu.

Je profite d'un petit moment de chaleur pour faire la transparence, qui me tient à cœur, sur les prix que je pratique.

Mon site de référence est le site de France Agrimer :



"L’objectif du RNM est de suivre le prix des produits agroalimentaires et de l’horticulture florale sur tout le territoire.La collecte d’informations est réalisée en région par des équipes d’enquêteurs conjoncturistes du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, en DRAAF. La qualité de service public du RNM en fait un observateur neutre et objectif.Elles sont la référence pour les organisations interprofessionnelles, les services de l’État (Insee, Agreste, DGCCRF), l’Union européenne, les médias…"



je choisis ensuite la mercuriale des prix pratiqués au détail dans les magasins bio :


L'abonnement à ce type de site a un coût que je ne suis pas prêt à payer, dans la mesure ou je paye déjà pour montrer que mes produits respectent le cahier des charges bio. D'ailleurs, l'inspecteur bio, m'a fait le plaisir de sa visite et a confirmé que l'ensemble des légumes produits à la Talbatière sont bien Bio.

Ne payant pas cette somme supplémentaire, je n'accède donc qu'aux prix pratiqués la semaine précédente :



Prix mini - prix maxi, je prends le prix moyens. Je l'applique à la quantité livrées, parfois en faisant une moyenne des prix pour des produits qui sont à mon regard équivalents :

tomates anciennes, rondes, longues, noires, vertes et courgettes vertes ou rondes n'ont pas toujours le même prix, je fais donc une moyenne grossière des différents prix



Un rapide coup d’œil aux prix pratiqués par les collègues et j'ajuste ensuite les quantités pour correspondre aux formules pratiquées et compenser les éventuelles marges qui seraient répercutées par les magasins spécialisés :

le "tout seul" - seul ou en couple - 15 €

le "tout plein" - pour trois ou quatre personnes -  20 €


Chaque client reçoit un ticket récapitulatif correspondant au contenu de son panier :
(sauf s'il s'envole pendant le trajet  :-) - disponible sur demande)



mercredi 20 juin 2018

chaud devant !!

L'été est à nos portes... qui restent fermées avec les volets pour éviter que la chaleur ne rentre.

 15 heures, à l'ombre :


Sous la serre


Bon, on ne va pas se plaindre, ça permet de pouvoir contempler ça :


et ça :


j'entends Guillaume qui me dit que c'est bien enherbé, tout ça ;-)


ou encore ça :



petit clin d'oeil à Dany :


les rondes de nice adorent


les vertes des maraîchers aiment aussi :



les physalis se régalent:


pendant que les courgettes jaunes s'étalent :


les fleurs de haricot pointent leur nez :


et les rames sont au garde à vous et supportent l'assaut des borlottos...merci Géraldine et Dany :


Les pommes nous font des clins d’œil.... merci Michel 


et nos poules pondent toujours autant :