mardi 30 janvier 2018

Top départ !

Bon, ça y est,la machine est lancée. Ces premiers semis sont le top départ de la saison.

C'est toujours un moment particulier , l'époque des semis... un moment un peu magique. Vous créez les conditions favorables au développement de la vie en partant d'une graine, parfois minuscule.

Jetez un œil sur ces graines de fraises des bois, il y a cinquante graines dans le sachet, et il faut les semer une à une. Heureusement, j'avais regardé une courte vidéo sur internet concernant la fabrication des mottes et la personne donnait une astuce pour le très petites graines. on humidifie la pointe d'un crayon et on les prend une par une sur la pointe du crayon.... j'ai testé, ça marche.


Au préalable, il a fallu fabriquer les mottes. la culture sur motte présente des avantages et des inconvénients... surprenant non ?

- ça prend pas mal de temps, une caissette avec 60 mottes de 4x4, prend environ 1/4 d'heure à constituer
- elles doivent constamment rester humides et apparemment se dessèchent plus vite qu'une caissette intégralement remplie, vu qu'ils y a une circulation d'air, même faible entre les mottes
- ça consomme finalement pas mal de terreau, 1 sac de 70 L pour 8 à 9 caissettes






- la répartition des graines est homogène dans la caissette
- chaque graine dispose de la terre nécessaire à son développement sans concurrence immédiate
- au moment de la plantation, les plants et leur racines sont moins martyrisés, puisqu'il suffit de détacher la motte préformée et de la repiquer soit en terre, soit dans un pot individuel
- les caissettes sont utilisables à d'autres fonctions que les semis.

Après il ne reste plus qu'à semer dans chaque trou laissé par la motteuse. 

Certaines graines arrivent enrobées, elles sont conservées au frigo jusqu'à la mise en terre, car l'enrobage, qui garantit une excellente germination, fait déjà pré-germer la graine à la fabrication. si vous les conservez à température ambiante, l'embryon de germe continue à se développer et s'il n'est pas alimenté en eau, il finit par se dessécher.






L'étape d'après, c'est la levée. les semis doivent rester à température ambiante pendant les premiers jours, le temps pour les premières feuilles de faire leur apparition... et la, votre famille vous remercie d'avoir choisi un nouveau métier qui transforme votre salon en succursale de la serre. 


Une fois les premières feuilles sorties, les semis descendront au sous sol devant la baie vitrée, ou la température est plus fraîche.
Je les sortirai ensuite régulièrement afin que les plantules soumises au vent et à des températures moins chaudes encore, développent leur racines.

Une fois un peu plus vigoureux, les semis devenus plants rejoindront la "nurserie". mais c'est une autre histoire

samedi 27 janvier 2018

on est dans les starting bloc

- Mise en place des nurseries :

Une petite serre présente sur place et retapée grâce à Michel, accueillera les premiers semis.



Seul souci, elle n'est pas idéalement placée en terme d'ensoleillement et son petit volume garanti un refroidissement et une réchauffement très rapide, il va falloir être réactif.

bac de semis, planche de coffrage et agglo, les berceaux sont prêts :



Un chauffage au pétrole viendra compenser les trop grosses chutes de température... enfin j'espère


Une autre petite serre, que j'avais au jardin en Normandie, un peu plus spacieuse et mieux orientée, est en cours d'installation pour ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier.

- Début de la construction de la serre tunnel :

Implantation au cordeau (sous le soleil Charentais - il était temps) fixation des pieds avec des tiges de 60 cm qui doivent être enfoncée à la masse dans une banche calcaire qui est très proche de la surface, une vraie partie de plaisir :-).



Un ancrage supplémentaire est prévu. chaque tige de 60cm, contient en son sein, 3 tiges plus petites, qui sont censées se déployer quand on utilise le bon mandrin.... euh chez moi, non !




- Brassage de surface sur les parcelles de plein champ :

N'en déplaise à M Trump, le réchauffement climatique est loin d'être une invention chinoise pour ruiner l'économie américaine... si ça continue, on va devoir tondre au mois de février et j'ai dores et déjà été contraint de passer un coup de fraise dans les parcelles de plein champ, encore quelques semaines et j'aurai retrouvé la prairie d'origine.


En fait je ne fais rien hormis écrire, c'est Géraldine qui fait le boulot, la preuve en image :




- Les pommes de terre vont arriver :

Je suis allé, sur les conseils de Guillaume, des jardins Clément, au magasin Saintonge bio distribution à St Jean D'Angély.

Bien m'en a pris, car le gérant de ce magasin que je vous recommande, m'a donné de précieux conseils pour les pommes de terre. Pour l'instant, les plants sont conservés dans un frigo, aux environs de 3°. A réception, il me faudra les laisser à la lumière (tamisée) pour leur permettre de germer tranquillement ( de mémoire 2 à 3 semaines) avant des les planter dans un sol qui lui ne sera pas à 3°. Les planter directement serait catastrophique pour le germination.

A très vite... si j'ai encore le temps:-)

dimanche 21 janvier 2018

1er retour d'expérience

Il était temps de faire faire aux bâches un petit saut de puce vers la gauche, et de voir le résultat de l'occultation sur les 600 m2 couverts à la fin de l'été. 

Comme je l'avais vu dans l'excellent DVD de Jean Martin Fortier, je m'attendais à un résultat mitigé. rien n'a repoussé, faute de lumière, mais le manque d’ensoleillement hivernal n'a pas permis une décomposition complète des herbes.


 La terre est malgré tout plus facile à travailler et la fraise du motoculteur suffit à finir de déchiqueter les résidus d’adventices (droite de la photo)


Comme vous pouvez le voir ci dessous, je n'ai pas été le seul à travailler la terre... les 600 m2 étaient recouverts de galeries de mulots, ce qui m'en promet de belles, quand les légumes seront en place. j'espères que les buses et les faucons que nous avons observé dans le champ cet hiver viendront prêter mains fortes au chats qui ne manqueront pas de nous rejoindre prochainement.



j'ai préparé les parcelles d'agroforesterie. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, en voici une définition issue du site du ministère de l'agriculture et de l'alimentation :

"L’agroforesterie est l’association d’arbres et de cultures ou d’animaux sur une même parcelle. Plusieurs systèmes existent : formes bocagères, prés-vergers, prés-bois, alignements de peupliers ou encore plantations de noyers associées à l'élevage ou d’autres essences associées aux cultures. Cette pratique ancestrale est aujourd’hui mise en avant car elle permet une meilleure utilisation des ressources, une plus grande diversité biologique et la création d’un micro-climat favorable à l’augmentation des rendements.

(...)


En principe, l’arbre, par son système racinaire, crée des conditions dans les couches profondes du sol qui favorisent l’alimentation en eau et en minéraux des cultures de surface. Les techniques agroforestières permettent de disposer les arbres afin que ceux-ci favorisent au maximum les cultures et rentrent le moins possible en compétition avec elles. Les arbres permettent aussi de diversifier les productions (en capitalisant sur le long terme) : bois d’œuvre, bois énergie, fruits, fourrage.... Ils limitent également la fuite des nitrates dans les couches profondes du sol, ce qui réduit la pollution des nappes phréatiques. La fertilité du sol peut être améliorée par les feuilles des arbres qui tombent sur le sol et qui fournissent un important approvisionnement en biomasse susceptible d’être minéralisée"


Que les Normands se rassurent, ici aussi, il pleut... il pleut même beaucoup ces derniers temps







Ca me laisse le temps de bricoler, de me former à la taille des arbres fruitiers avec Benoît Piron et le GAB 17,  de m'initier à la soudure au lycée agricole de Saintes (n'oubliez pas de mettre des gants !!!) et de travailler sur mon plan de culture (implantation, rotation, association, qualité de terre, rapport surface/quantités produites....), une vraie prise de tête.

vendredi 19 janvier 2018

Chopin a quitté La Talbatière

Notre boule de poil a été rattrapé par la maladie. Nous avons du prendre une décision qui nous a arraché le cœur.


Tu vas cruellement nous manquer mon pote !!

mercredi 3 janvier 2018

Bonne et Heureuse année 2018

Tous les habitants de la Talbatière vous souhaitent une excellente année 2018.

Plein de bonheur, de partage, d'amitié, de santé et de sobriété heureuse

A vous, nos futurs clients nous vous dédions ces quelques images de vos légumes qui pointent le bout de leur nez à travers le paillage:


- les fèves dressent la tête et sont à la revue






 - certains pois s'alignent en rang pendant que d'autres dansent la farandole :



- les carottes slaloment entre le pierres



- l'ail joue les timides :



Nous allons en prendre soin, et vous devriez les retrouver dans vos paniers courant avril, voire début mai.