dimanche 21 janvier 2018

1er retour d'expérience

Il était temps de faire faire aux bâches un petit saut de puce vers la gauche, et de voir le résultat de l'occultation sur les 600 m2 couverts à la fin de l'été. 

Comme je l'avais vu dans l'excellent DVD de Jean Martin Fortier, je m'attendais à un résultat mitigé. rien n'a repoussé, faute de lumière, mais le manque d’ensoleillement hivernal n'a pas permis une décomposition complète des herbes.


 La terre est malgré tout plus facile à travailler et la fraise du motoculteur suffit à finir de déchiqueter les résidus d’adventices (droite de la photo)


Comme vous pouvez le voir ci dessous, je n'ai pas été le seul à travailler la terre... les 600 m2 étaient recouverts de galeries de mulots, ce qui m'en promet de belles, quand les légumes seront en place. j'espères que les buses et les faucons que nous avons observé dans le champ cet hiver viendront prêter mains fortes au chats qui ne manqueront pas de nous rejoindre prochainement.



j'ai préparé les parcelles d'agroforesterie. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, en voici une définition issue du site du ministère de l'agriculture et de l'alimentation :

"L’agroforesterie est l’association d’arbres et de cultures ou d’animaux sur une même parcelle. Plusieurs systèmes existent : formes bocagères, prés-vergers, prés-bois, alignements de peupliers ou encore plantations de noyers associées à l'élevage ou d’autres essences associées aux cultures. Cette pratique ancestrale est aujourd’hui mise en avant car elle permet une meilleure utilisation des ressources, une plus grande diversité biologique et la création d’un micro-climat favorable à l’augmentation des rendements.

(...)


En principe, l’arbre, par son système racinaire, crée des conditions dans les couches profondes du sol qui favorisent l’alimentation en eau et en minéraux des cultures de surface. Les techniques agroforestières permettent de disposer les arbres afin que ceux-ci favorisent au maximum les cultures et rentrent le moins possible en compétition avec elles. Les arbres permettent aussi de diversifier les productions (en capitalisant sur le long terme) : bois d’œuvre, bois énergie, fruits, fourrage.... Ils limitent également la fuite des nitrates dans les couches profondes du sol, ce qui réduit la pollution des nappes phréatiques. La fertilité du sol peut être améliorée par les feuilles des arbres qui tombent sur le sol et qui fournissent un important approvisionnement en biomasse susceptible d’être minéralisée"


Que les Normands se rassurent, ici aussi, il pleut... il pleut même beaucoup ces derniers temps







Ca me laisse le temps de bricoler, de me former à la taille des arbres fruitiers avec Benoît Piron et le GAB 17,  de m'initier à la soudure au lycée agricole de Saintes (n'oubliez pas de mettre des gants !!!) et de travailler sur mon plan de culture (implantation, rotation, association, qualité de terre, rapport surface/quantités produites....), une vraie prise de tête.

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